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Monday, March 26, 2018

L3 Popular culture in Britain : devoir sur table Comments part one

I have begun marking your exams. I will be posting here  comments and suggestions, in particular on points which proved difficult for a number of students. There are many different ways of writing a good essay on a subject like this. 


First of all a few reminders on method:

Dissertation de civilisation (extraits du rapport agrégation 2004)
Quatre points méritent une attention plus particulière : la construction d’une problématique dès l’introduction, l’élaboration d’une argumentation, le rôle de la conclusion et l’importance d’une expression soignée. Le problème majeur constaté par le jury est la difficulté de passer du placage de connaissances à l’argumentation. Cela suppose une préparation sérieuse, l’assimilation des connaissances afin de pouvoir les déployer au service d’une réflexion personnelle, et un entraînement à l’épreuve de la composition.
L’introduction
  • L’introduction occupe une place stratégique dans une composition : elle définit l’angle sous lequel le sujet est abordé, le cadre dans lequel il sera traité. Il est donc essentiel de s’attacher à analyser les termes du sujet ou de la citation dès l’introduction, afin de bien en percevoir la portée et de prendre une certaine distance.
  • Dans le cas d’une composition en civilisation, il convient entre autres de bien cerner la période à traiter.
  • Une introduction qui aborde la citation d’un point de vue linguistique ou sous un angle pseudo-philosophique, qui ne s’enracine pas dans le contexte historique de la question au programme, révèle une méconnaissance de la nature même de l’épreuve puisque l’épreuve de civilisation suppose une réflexion fondée sur la maîtrise de la question au programme.
  • De même, une simple copie du sujet ou une paraphrase de la citation met en évidence un manque de préparation et d’entraînement. Certaines copies se contentent même parfois de mettre les éléments de la citation à la forme interrogative, puis négative. D’autres se demandent si l’auteur a tort ou raison, mais ne parviennent pas à approfondir l’analyse. Les meilleures copies mettent en relation les termes, identifient et analysent les mots clés, les situent dans un contexte et proposent un fil conducteur qui structure la composition.
  • Dans ce dernier cas, l’annonce d’un plan est en général cohérente avec l’analyse et permet d’approfondir le sujet et d’argumenter de manière pertinente.
  • Plus souvent, les copies étaient articulées autour de termes centraux de la citation. Lorsque ceux-ci étaient simplement juxtaposés, ils ne permettaient guère de cerner la question.
  • Certains plans s’inspirant parfois du programme officiel s’apparentaient davantage à des cadres généraux qui entraînent un étalage de connaissances sans mise en rapport explicite avec le sujet proposé. D’autres enfin ont plaqué une problématique sans rapport évident avec la citation.
L’argumentation
  • Elle découle en partie de l’introduction et du degré d’élaboration de la problématique. Elle est également symptomatique du degré de maîtrise des connaissances qui, bien qu’indispensables à une argumentation pertinente, ne sont pas suffisantes. La plupart du temps les candidats maîtrisent les données factuelles essentielles malgré quelques erreurs. Ces dernières ne portent pas préjudice à la réflexion d’ensemble, et le jury est capable de faire preuve d’indulgence, compte tenu de la masse d’informations à assimiler face à un programme aussi vaste.
  • En revanche, certains événements doivent être connus. La simple mention de quelques dates ne suffit pas.
  • Il est donc indispensable de sélectionner les connaissances pertinentes afin de les utiliser dans le cadre d’un raisonnement, d’une démonstration. C’est la compétence principale qui est évaluée dans cette épreuve.
  • D’autre part, une argumentation trop manichéenne ou simpliste n’est pas non plus satisfaisante, car elle ne permet pas de rendre compte de la complexité des faits historiques. Il faut savoir nuancer ses propos pour faire preuve d’une compréhension fine.
  • Si les connaissances historiques sont bien évidemment la matière première d’une réflexion de qualité, il est recommandé de connaître les positions des principales écoles de pensée historiographiques.
La conclusion
  • L’absence de conclusion est assez fréquente, soit par manque de temps, soit à cause d’une problématisation insuffisante. S’il est légitime, voire recommandé d’élargir le propos par une référence à la suite des événements, il ne faut pas oublier pour autant de reprendre les grandes lignes de la composition, de synthétiser les principales conclusions intermédiaires, afin de faire le bilan de son travail.
  • Cette étape est essentielle car une conclusion réussie peut faire toute la différence entre une copie faible et une copie acceptable. Lorsque la direction d’ensemble a tendance à se perdre au fur et à mesure du développement, une conclusion qui reprend les idées du propos introductif, permet de relier les fils de la réflexion et de faire aboutir la composition, laisse le lecteur sur une impression plus favorable.

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