Forthcoming book in which I wrote one chapter.
Humor, Entertainment, and Popular Culture during World War One - Clémentine Tholas-Disset - Palgrave Macmillan
Links and comments for university students of English, and of British Studies and British history. Study links connected with my classes, and general links on current affairs etc. There are sometimes indications as to what group might be particularly interested (L2 for Licence 2nd year, for example)
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Wednesday, November 26, 2014
Monday, November 10, 2014
Saturday, November 08, 2014
L2 thème exercise . Second year translation exercise
For those students who took this exercise with me a few days ago, or for any other visitor who wants to practice their translation skills. Below is the passage to translate, and if you click on the link at the bottom, you will find my suggested translation along with quite a number of explanatory notes about grammar points.
Passage to translate :
Passage to translate :
Il apprit à s’habiller avec goût. Il déménagea et sut choisir
sa maison. Sa fortune ne lui permettait pas d’avoir une demeure somptueuse. La
sienne fut charmante. Sa simplicité semblait voulue.. M. Auportain lui fut
utile en ces circonstances. Il y avait dans cet égoïste vieillard, dans cette
intelligence apparemment desséchée, une grande tendresse inemployée. Ce
célibataire regrettait peut-être de n’avoir pas de fils, de ne laisser derrière
lui ni un héritier ni une œuvre. Il sut faire choisir à Antoine l’objet modeste
du brocanteur qui devient œuvre d’art dans un cadre fait pour lui. Dans la
modestie et la jeunesse de son ameublement il sut inclure un style, une
manière.
Barbara arriva vers cinq heures du soir, avec Lily. On était
en juin. Les fenêtres étaient ouvertes et les oiseaux chantaient. Des alcools
et des liqueurs froidissaient dans des
seaux à glace. Les disques choisis attendaient près du phonographe. Antoine et
Barbara fumaient ensemble avec la tranquillité que donne la perspective d’une
nuit entière à l’écart de toute agitation, ignorés de tous, sans souci, dans la
tiédeur du Printemps.
Ils parlaient peu car Barbara savait bien que son compagnon
lui dirait son amour, parce qu’Antoine attendait le moment de le lui dire. Mais
comment le dire ? Antoine n’était ni beau ni laid. Il ne savait pas
briller. Il lui fallait l’entraînement d’une joyeuse société pour se détendre et
montrer qu’il avait autant d’esprit qu’un autre. Il était naturellement
silencieux, aimant la solitude autant que la compagnie.
Adapted from Le vin est
tiré de Robert Desnos
Friday, November 07, 2014
L1 Bloc 2 powerpoints
Here is powerpoint number six
With the five other powerpoints I put on this blog last week, that is all the subjects which might be used for the first half of your classroom test on 14 November. The second half will be a longer question comparing two phenomena.
You will also find, over the last few weeks on this blog, the Mp3 recordings of all the classes we have had so far.
With the five other powerpoints I put on this blog last week, that is all the subjects which might be used for the first half of your classroom test on 14 November. The second half will be a longer question comparing two phenomena.
You will also find, over the last few weeks on this blog, the Mp3 recordings of all the classes we have had so far.
Wednesday, November 05, 2014
Pride: le film
Il n'est pas trop tard de voir le film "Pride": il passe encore à Paris. C'est une comédie qui traite de la grève des mineurs anglais de 1984-85, et la solidarité qui était organisée par "Lesbiennes et gays soutiennent les mineurs", un réseau qui collectaient de l'argent pour aider les mineurs. Les attitudes traditionnelles de beaucoup de mineurs en ont pris un coup. Je ne vous en dis pas plus : allez voir le film.
Nous l'avons présenté à Créteil le mois dernier, et voici l'introduction (de 5 minutes) que j'ai faite.
Nous l'avons présenté à Créteil le mois dernier, et voici l'introduction (de 5 minutes) que j'ai faite.
L2 Thème
As you know, tomorrow is the test .
Next Thursday, the 13th, we will be translating this document:
Marcel
Pagnol, Le Château de ma mère (1976)
Next Thursday, the 13th, we will be translating this document:
Marcel
Pagnol, Le Château de ma mère (1976)
Une petite pierre tinta sur la ferrure du volet.
C'était le signal convenu. J'étais déjà tout habillé; j'ouvris lentement la
fenêtre. Un chuchotement monta dans la nuit;
« Tu y es?»
Pour toute réponse, je fis descendre, au bout
d'une ficelle, mon « balluchon ». Puis j'épinglai ma Lettre d'Adieu sur l'oreiller et j'attachai solidement la corde à l'espagnolette. A
travers la cloison, j'envoyai un
baiser à ma mère, et je me laissai glisser jusqu'au sol.
Lili était là, sous un olivier. Je le distinguais
à peine. Il fit un pas en avant, et dit à voix basse : « Allons-y! ».
Il reprit sur l'herbe un sac assez lourd, qu'il
chargea sur son épaule d'un tour de rein.
« C'est des pommes de terre, des carottes et des
pièges, dit-il.
- Moi, j'ai du pain, du sucre, du chocolat et deux
bananes. Marche, nous parlerons plus loin. »
En silence, nous montâmes la côte jusqu'au
Petit-CEiI.
Je respirais avec délices l'air frais de la nuit,
et je pensais, sans la moindre inquiétude, à ma nouvelle vie qui commençait.
Nous prîmes, une fois de plus, le chemin qui
montait vers le Taoumé.
La nuit était calme, mais étroite : pas une
étoile au ciel. J'avais froid.
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